Parisien d’origine, Didier Blin est installé à St Gelais depuis quelques années, après une carrière de photographe publicitaire spécialisé dans l’alimentaire. C’est après avoir fait l’école nationale des arts décoratifs, rue d’Ulm à Paris, qu’il reste attiré par la peinture, mais sa profession ne lui en laisse pas le loisir. Il ne reprendra les pinceaux qu’à la retraite. Les paysages et les champs de fleurs ne retiennent pas son attention. Son œil de photographe habitué aux gros plans, son centre d’intérêt va se porter vers des visages cadrés serrés. Après un voyage à Venise, il reprend l’idée initiale et agrémente le visage de ses modèles de masques vénitiens, puis c’est la série des clowns, qui laisse libre cours à l’utilisation de couleurs vives. Après ces deux expériences, Didier Blin va revenir au nu, qui avait été au centre de ses recherches créatives aux Arts Déco, et abandonner les couleurs violentes pour un travail axé sur la lumière, ce qui a été finalement le job de sa vie professionnelle.


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